Quand on parle de réussite, on pense souvent à ceux qui ont eu des diplômes prestigieux, un réseau solide ou de l’argent pour commencer mais l’histoire d’Edwin C. Barnes casse tous ces clichés.
Edwin C. Barnes était un jeune homme ordinaire, il n’avait ni prestige ni privilèges. Pourtant, il avait quelque chose que bien des gens n’ont pas : un désir précis, une vision claire et une conviction profonde.
Il s’était promis une chose :
❝ Un jour, je serai le partenaire de Thomas A. Edison. ❞
Et ce n’était pas un rêve vague, c’était une décision ferme.
Edwin C. Barnes voulait devenir l’associé de l’inventeur le plus célèbre de son temps, Thomas Edison. Ce rêve n’avait rien de raisonnable.
Barnes n’était ni ingénieur, ni inventeur. Il n’avait ni relations, ni ressources. Il ne possédait que trois (03) choses : un désir précis, une vision claire et une conviction profonde.
Il monta dans un train de marchandises, fit des centaines de kilomètres et se présenta un jour au laboratoire d’Edison, déterminé à faire de son rêve une réalité. Il signala clairement à l’inventeur son intention de devenir son partenaire d'affaires. D'ailleurs, des années plus tard, Edison raconta ceci au sujet de leur première rencontre :
Il se tint devant moi, aborant l'allure d'un véritable clochard mais son visage trahissait sa détermination à obtenir ce qu'il cherchait. Mes années d'expériences m'ont appris que, lorsqu'une personne est animée d'un fervent désir, si intense qu'elle est prête à miser son avenir sur un simple tour de roue pour le combler, elle y gagne à coup sûr. En réponse au désir de Barnes, je lui ai offert une occasion, parce que j'avais discerné qu'il ne partirait pas sans avoir gagné. La suite des événements a démontré que j'avais pris la bonne décision.
Edison était impressionné par la détermination de Barnes et lui offrit un emploi. Il n'avait pas obtenu cet emploi grâce à son apparence, puisqu'elle le disqualifiait certainement mais à cause de ce qu'il pensait.
Barnes n’était pas venu chercher un emploi, il était venu chercher un partenariat. Bien sûr, il ne devint pas immédiatement le partenaire de l'inventeur mais il obtint tout de même l'occasion de travailler pour lui au salaire minimum et même un peu moins.
Pendant des mois, il travailla humblement et patiemment. Il saisit chaque opportunité de prouver sa valeur. Un jour, Edison inventa une machine appelée l’Edison Dictating Machine (machine à dicter d'Edison), que ses vendeurs ne parvenaient pas à commercialiser. Barnes vit là son opportunité, il proposa à Edison de vendre lui-même cette invention.
Il réussit là où les autres avaient échoué. Edison lui donna alors ce qu’il était venu chercher dès le début : un partenariat.
Edwin Barnes devint l’exemple vivant d’un homme ordinaire avec une volonté extraordinaire.
Beaucoup de gens rêvent mais peu agissent. Dans la perspective PAD, nous devons être des personnes qui rêvent et qui agissent comme Edwin C. Barnes.
Barnes ne s’était pas contenté de vouloir. Il a pensé à demain, il a posé des actes concrets, même dans l’incertitude. Lorsqu'il avait pensé son partenariat avec Thomas A. Edison, il n'était pas en mesure d'agir dans l'immédiat.
En effet, Barnes fut confronté à deux difficultés : il ne connaissait pas personnellement Edison et ne pouvait se payer le trajet en train jusqu'à Orange, au New Jersey.
Ces obstacles auraient suffi à décourager la majorité des gens de chercher de quelque manière que ce soit à réaliser leur désir mais celui de Barnes n'avait rien d'ordinaire.
De cette histoire, il faut retenir que dans la vie, ce n’est pas toujours le diplôme, l’origine ou le réseau qui ouvre les portes. C’est souvent la clarté du but, la patience dans l’attente et le courage dans l’action qui mènent au sommet.
Pour un lendemain meilleur, toi aussi, choisis ce que tu veux devenir. N’attends pas que les conditions soient parfaites. Monte dans ton train, frappe à des portes, rends-toi utile, apprends, grandis, saisis les opportunités. Peut-être que toi aussi, tu rencontreras ton “Edison”.
Pensons à demain en agissant aujourd’hui tout en sachant que le monde appartient à ceux qui croient en la force de leur vision.
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